La guerre des bronzes
18,00€
Jean-Paul Robert
14 x 21 cm
144 pages
ISBN : 978-2-490643-68-4
Description
Comment une petite ville, de grand renom mais aux moyens limités, a-t-elle pu s’offrir, à dix ans d’intervalle, deux statues monumentales d’exception ? Pourquoi le conseil municipal de Chinon, après avoir évoqué en juillet 1878 la nécessité de rendre hommage Jeanne d’Arc, décide-t-il finalement d’honorer Rabelais ? Et pourquoi, deux ans plus tard, face à l’impossibilité de la financer, le même conseil souligne-t-il « que cette statue ne devait rien coûter aux finances de la ville » ?
En réalité, les statues de Rabelais et de Jeanne d’Arc implantées à Chinon ont été largement financées par les gouvernements en place pour des raisons de politique nationale. Luttes partisanes, scandales financiers nationaux, stratégies de journalistes, conflits de sculpteurs, affrontements religieux, tout est présent dans cette étonnante affaire.
Mais comme ces deux célèbres statues en cachent une troisième, leur étude est complétée par l’histoire du premier buste monumental de Napoléon Ier érigé en France, à Chinon précisément. Détruit en 1816 après d’incroyables péripéties, il n’en existait aucune représentation connue… avant la présente publication.
Préface de Jean-Luc Dupont, maire de Chinon.
L'auteur
Esprit éclectique, Jean-Paul Robert a acquis très jeune le goût de l’écriture, mais ses activités professionnelles d’ingénieur et de cadre supérieur dans le domaine de l’énergie l’avaient éloigné de ce centre d’intérêt. Il a repris la plume en 2013, pour se consacrer à l’histoire et à la littérature. Il est notamment l’auteur de plusieurs romans (éditions Joe, Geste, etc.), dont certains ont été primés.
On en parle
« Cette étude dépasse largement le cadre de la ville de Chinon, car elle brosse un tableau saisissant de la IIIe République naissante, avec ses scandales (Panama, affaire des décorations, etc.), ses luttes d’influence (entre la franc-maçonnerie et les milieux cléricaux notamment), ses pouvoirs locaux (politiques, médiatiques…) et la politique artistique menée par les autorités. Fondée sur des archives inédites, elle se lit comme un roman, tant les péripéties sont nombreuses« . Dossier de presse.