Angèle J.
16,00€
Jean-Michel Sieklucki
176 pages
140 x 210 mm
ISBN : 978-2-490643-35-6
Description
Comment mieux faire revivre un événement historique qu’en écrivant un roman ? L’auteur nous plonge ici dans l’atmosphère sordide qui était celle du « petit couvent de La Riche » appelé encore « le Refuge de Tours » mené par les sœurs de l’ordre de Notre-Dame de Charité. Pour ce faire, il s’empare du personnage réel de la petite Angèle J., orpheline unijambiste, qui y passa plus de six années entre 1895 et 1901.
Ce roman historique plein de sensibilité nous permet d’appréhender la vie inhumaine qui était alors imposée à ces petites filles et adolescentes, orphelines ou délaissées de tous. Il nous fait également découvrir, au travers des yeux d’Angèle, le procès qui a eu lieu à Tours en juin 1903, à l’issue duquel une religieuse a été condamnée à une peine de prison ferme pour les comportements sadiques qui avaient été les siens pendant des années.
Après avoir retracé dans son précédent livre, l’histoire de la Colonie agricole et pénitentiaire de Mettray, une autre institution tourangelle à destination des garçons délinquants, l’auteur se penche sur le sort que l’on réservait aux filles. Il complète ainsi le tableau d’une Touraine de la fin du XIXe siècle, où la douceur de vivre n’était pas le fait de tous.
L'auteur
Jean-Michel Sieklucki est ancien bâtonnier du barreau de Tours. Il se consacre désormais tout entier à sa passion pour l’écriture. Après avoir publié son témoignage d’avocat pénaliste, il puise l’inspiration de ses romans dans sa riche carrière.
On en parle
« Angèle J. est une histoire vraie, dans laquelle tous les faits relatés sont extraits des minutes du procès de Tours (1903). C’est ce qui rend ce roman si fascinant, voire terrifiant. L’héroïne, Angèle, a vraiment existé. Elle était vraiment unijambiste, ce qu’un romancier n’aurait sans doute pas osé imaginer. Elle a effectivement joué un rôle de premier plan dans le procès de 1903 et la fin du Refuge. Dans ce cas, la réalité a dépassé la fiction… L’auteur a simplement donné de l’épaisseur aux personnages et brodé autour d’eux, afin de créer une empathie avec le lecteur. Une réussite totale ! » (Dossier de presse)